Elegie d'amour, et de la Sidere de Jean Brinon
Du vieil Tithon la vermeille Compaigne
Epanissoit les fleurs de la campaigne,
Et les oiseaux degoisans dans les boys
Ses clairs rayons bienveignoient de leurs voix,
Lors que songeant à ma Nymphe divine,
Et aux tourmentz que l'Enfant d'Erycine
Me faict souffrir, doublement doulereux,
Je m'écartay dans un boys planteureux
De Myrtes bruns, où d'une bouche amere
Je deplorois et l'Enfant et la Mere,
Par lesquelz, las! un soing entenaillé
M'a tant de fois malement travaillé,
D'un noir ennuy me contraignant repaistre.
Epanissoit les fleurs de la campaigne,
Et les oiseaux degoisans dans les boys
Ses clairs rayons bienveignoient de leurs voix,
Lors que songeant à ma Nymphe divine,
Et aux tourmentz que l'Enfant d'Erycine
Me faict souffrir, doublement doulereux,
Je m'écartay dans un boys planteureux
De Myrtes bruns, où d'une bouche amere
Je deplorois et l'Enfant et la Mere,
Par lesquelz, las! un soing entenaillé
M'a tant de fois malement travaillé,
D'un noir ennuy me contraignant repaistre.
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