A M. Jean Aicard

Ton livre des petits est exquis, cher poète !
Je l'ai lu maintes fois et le relis encor.
Et je sens dans mon cœur comme un chant
d'alouette
Emietter le brio des notelettes d'or.

Le charme qu'il répand du cœur monte à la tête,
Et la fraîche pensée, alors, prend son essor
Et s'envole, légère, au ciel qu'elle réflète
Pour puiser du plaisir l'ineffable trésor.

Tu luttes en soldat, poète, mais sois calme ;
Le présent te sourit, l'avenir est à toi,
Et ton œuvre vivra car il est plein de foi.

Si la postérité te réserve une palme
Tu la devras au livre où s'instruira l'enfant :
Contre l'oubli fatal son amour te défend.

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