O lèvres qui donnez le baiser—ô dictame

O lèvres qui donnez le baiser—ô dictame
D'une chair ciselée en corolle de fleur,
O lèvres qui priez, vibrantes de douleur,
Rives où vient mourir […]

O lèvres qui aimez—pourpre—vin d'or et flamme,
Urne ardente où le cœur boit à même le cœur.
O lèvres de la mère, où rayonne, vainqueur,
L'orgueil vivant jailli du ventre de la femme.

Linéament fluide où tient l'immense Amour
Et d'où monte et s'épanche en lumière alentour
Cette fragilité divine de sourire.

O lèvres de silence aux plis mystérieux
[. . . . . . .] tristes comme des yeux
Où l'ombre d'une peine angélique se mire.
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