Chanson de Ma Mie, La

L'eau dans les grands lacs bleus
Endormie,
Est le miroir des cieux:
Mais j'aime mieux les yeux
De ma mie.

Pour que l'ombre parfois
Nous sourie,
Un oíseau chante au bois:
Mais j'aime mieux la voix
De ma mie.

La rosée à la fleur
Défleurie
Sait rendre sa couleur:
Mais j'aime mieux un pleur
De ma mie.

Le temps vient tout briser.
On l'oublie:
Moi, pour le mépriser,
Je ne veux qu'un baiser
De ma mie.

La rose sur le lin
Meurt flétrie:

Ihr fahrt in hitzigem tummel ohne ziel

Ihr fahrt in hitzigem tummel ohne ziel
Ihr fahrt im sturm ihr fahrt durch see und land
Fahrt durch die menschen. . sehnt unfassbar ihr
Dass sie euch fassen. . sehnt unfüllbar ihr
Dass sie euch füllen. . und ihr scheut die rast
Wo ihr allein euch findet mit euch selbst
Bang vor euch selbst als eurem ärgsten feind
Und eure lösung ist durch euch der tod.

A La Señorita Julia Zárate

EN LA Venus de Medicis el arte
previó cuanto hay en ti, menos la túnica
Irreprochable desnudez imparte
al mármol gracia vencedora y única

No te des al acaso. Dios no envía
la suprema beldad a cualquier gusto.
¡La manda para ser en la porfía
botín al fuerte y galardón al justo!

Cada noite eu chorando pensaba

Cada noite eu chorando pensaba…
que esta noite tan grande non fora,
que durase… e durase antre tanto
que a noite das penas
me envolve loitosa.

Mais a luz insolente do día,
costante e traidora,
cada amañecida
penetraba radiante de groria
hastra o leito donde eu me tendera
coas miñas congoxas.

Desde estonces busquei as tiniebras
máis negras e fondas,
e busqueinas en vano, que sempre
tras da noite topaba ca aurora…
So en min mesma, buscando no oscuro
i entrando na sombra,

Del rumor cadencioso de la onda

Del rumor cadencioso de la onda
y el viento que muge;
del incierto reflejo que alumbra
la selva o la nube;
del piar de alguna ave de paso;
del agreste ignorado perfume
que el céfiro roba
al valle o a la cumbre,
mundos hay donde encuentran asilo
las almas que al peso
del mundo sucumben.

¡Corré, serenas ondas cristaíñas

¡Corré, serenas ondas cristaíñas,
pasade en calma e maxestosas, como
as sombras pasan dos groriosos feitos!
¡Rodade sin descanso, como rodan
á eternidá xeneraciós sin número
que cal eu vos contempro, contempráronvos!
Daime vosos perfumes, lindas rosas,
da sede que me abrasa, craras fontes,
apagade o queimor… nubes de gasa,
cubrí cal velo de lixeiro encaixe
do ardente sol os briladores raios.
E ti, temprada e cariñosa brisa,
dá encomezo ós concertos misteriosos
antre os carballos da devesa escura

Que lee, El

El que lee
nos ofrece
otro cuerpo
un nuevo disfraz
para burlar la muerte
que se asoma
muy oronda
a la ventana
Puta muerte
que todas las mañanas
husmea mi pan
y se agrieta en los rincones

El que ahora lee
se esparce
en el papel
no da tregua
se transfigura
nos descifra

Étant un peu remis de sa crainte

Un pied dans le sépulcre, et tout prêt d'y descendre,
Pour n'être au premier jour que poussière et que cendre,
Puis-je encore, Seigneur, fléchir votre courroux
Et recourir à vous?

N'ayant à vous offrir, pour expier mon crime,
Que cette maigre, sèche et mourante victime:
Quelle immense bonté pour elle vous avez,
Si vous la recevez!

Ô le don précieux! la magnifique offrande!
Quel présent je vous fais! que ma ferveur est grande!
Et qu'il en est bien temps, quand déjà tout perclus,
Le monde n'en veut plus.

Art de la Doderetgraphie, L'

L'R est pur, la route étroite,
Marge à gauche et marge à droite,
La règle est sœur du compas,
Marge en haut et marge en bas.

Sous un tilde qui chevauche,
Marge à droite et marge à gauche,
«A» se lit «un artichaut»,
Marge en bas et marge en haut.

L'écriture est péremptoire,
Marge blanche et marge noire,
Et le style est excellent,
Lettre noire et papier blanc.

Mes Jours Gras de 1829

Mon bon roi, Dieu vous tienne en joie!
Bien qu'en butte à votre courroux,
Je passe encor, grâce à Bridoie,
Un carnaval sous les verroux.
Ici fallait-il que je vinsse
Perdre des jours vraiment sacrés!
J'ai de la rancune de prince:
Mon bon roi, vous me le paîrez.

Dans votre beau discours du trône,
Méchant, vous m'avez désigné.
C'est me recommander au prône;
Aussi me suis-je résigné.
Mais triste et seul, quand j'entends rire
Tout Paris en joyeux émoi,
Je reprends goût à la satire:

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