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Kampf, Der

D UMPF erbrausen die Winde
durch die empörte Flut!
Und an dem Meeresstrande,
da blühet noch zu Lande
das schönste Friedensgut.
Doch das kleine Dorf des Friedens
blieb vom Kriege nicht verschont,
und des Kampfes wilde Fackel
wird geschleudert in das Friedensland mit Macht.—

Wilde Furien die durchziehen,
sengen, brennen diesen Ort,
doch im Innersten der Erde
lebt der Geist der Rache fort,
Und gerächet wird die Stunde
und gerächet wird die Zeit,
und dann tönts aus einem Munde:
Hebt euch ihr Mächtigen der Erde
hebt euch aus der finstern Nacht!

The Ruin

Wrætlic is þes wealstan, wyrde gebræcon;
burgstede burston, brosnað enta geweorc.
Hiofas sind gehrorene, hreorge torras,
hrungeat berofen, hrim on lime,
scearde scurbeorge scorene, gedrorene,
ældo undereotone. Eorðgrap hafað
waldend wyrhtan forweorone, geleorene,
heardgripe hrusan, oþ hund cnea
werþeoda gewitan. Oft þæs wag gebad
ræghar ond readfah rice æfter oþrum,
ofstonden under stormum; steap geap gedreas
Wonað giet se [. . . . . . . . . . . . .]num geheapen,
fel on [. . . . . . . . . . . . . . .]
grimme gegrunden [. . . . . . . . . . . . .

Pauvre petit coeur sur la main

Pauvre petit cœur sur la main,
La vie n'est pas folle pour nous
De sourires, ni de festins,
Ni de fêtes: et, de gros sous?

Elle ne nous a pas gâtés
Et ne nous fait pas bon visage
Comme on fait à ces Enfants sages
Que nous sommes, en vérité.

Si sages nous! Et, si peu fière
Notre façon d'être avec elle;
Francs aussi, comme la lumière
Nous voudrions la trouver belle.

Autant, que d'Autres—pourtant quels?
Et pieux, charger ses autels
Des plus belles fleurs du parterre
Et des meilleurs fruits de la terre.

Dimanches

J'aime, j'aime de tout mon siècle! cette hostie
Féminine en si vierge et destructible chair
Qu'on voit, au point du jour, altièrement sertie
Dans de cendreuses toilettes déjà d'hiver,
Se fuir le long des cris surhumains de la mer!

(Des yeux dégustateurs âpres à la curée;
Une bouche à jamais cloîtrée!)

(—Voici qu'elle m'honore de ses confidences;
J'en souffre plus qu'elle ne pense!)

—Chère perdue, comment votre esprit éclairé,
Et ce stylet d'acier de vos regards bleuâtres
N'ont-ils pas su percer à jour la mise en frais

Justice

Depuis qu'au vent du doute et des dogmes contraires
S'est envolé l'essaim de mes douces chimères
Me laissant seul sans but, sans espoir, sans appui,
Tout le jour, par la ville, incessante cohue,
Curée aux vanités où la foule se rue,
J'erre, lassé de tout, le cœur mangé d'ennui.

Et quand tombe le soir, quand aux loins les toits fument,
Qu'une à une en tremblant les étoiles s'allument
Là-haut, dans l'infini que nul œil n'a sondé,
J'ouvre aux cieux ma fenêtre, et, devant ces abîmes,
Prise invinciblement de tristesses sublimes,

Dialogue Avant le Lever de la Lune

—Je veux bien vivre; mais vraiment,
L'Idéal est trop élastique!

—C'est l'Idéal, son nom l'implique,
Hors son non-sens, le verbe ment.

—Mais, tout est conteste; les livres
S'accouchent, s'entretuent sans lois!

—Certes! l'Absolu perd ses droits,
Là où le Vrai consiste à vivre.

—Et, si j'amène pavillon
Et repasse au Néant ma charge?

—L'Infini, qui souffle du large,
Dit: «pas de bêtises, voyons!»

—Ces chantiers du Possible ululent
A l'Inconcevable, pourtant!

—Un dégré, comme il en est tant
Entre l'aube et le crépuscule.

En Un Dulce Estupor

En un dulce estupor soñando estaba
Con las bellezas de la tierra mía:
Fuera, el invierno lívido gemía,
Y en mi cuarto sin luz el sol brillaba.

La sombra sobre mi centelleaba
Como un diamante negro, y yo sentia
Que la frente soberbia me crecia
Y que un águila al cielo me encumbraba.

Iba hinchiendo este gozo el alma oscura,
Cuando me vi de súbito estrechado
Contra el seno fatal de una hermosura:

Y al sentirme en sus brazos apretado,
Me pareció rodar desde una altura
Y rodar por la tierra despeñado.

Egli è ver ch'i' porto amore

Egli è ver ch'i' porto amore
alla vostra gran bellezza,
ma pur ho maggior vaghezza
di guardare el vostro onore

Egli è ver, donna, ch'i' ardo,
ma per tema del dir male,
non pur altro, i' non vi guardo:
e' ci son certe cicale
che l'acconcion sanza sale
e vi tengon sempre a loggia;
tutti son popon da Chioggia,
d'una buccia e d'un sapore.

Costor son certi be' ceri,
c'han più vento ch'una palla;
pien d'inchini e di sergeri,
stanno in bruco e in farfalla
col benduccio in sulla spalla,
tuttavia in zazzera e 'n petto,